École paroissiale Notre-Dame-de-Lourdes de Cyrville
THÉMATIQUE
Éducation
MILIEU D’APOSTOLAT
École primaire
ENGAGEMENT
1891 – 1920
LIEU
CANADA | Ontario | Ottawa
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HISTORIQUE DE L’ENGAGEMENT
Dans la deuxième moitié du 19e siècle, la région d’Ottawa connaît une forte immigration francophone. De nombreuses familles de l’ouest du Québec traversent la rivière des Outaouais, attirées par les perspectives d’emplois qu’offre la capitale en plein essor. À l’est de la rivière Rideau, le village de Cyrville voit le jour à cette époque grâce à l’établissement de franco-catholiques. L’érection d’une église en 1872, puis d’une première école séparée en 1875 témoigne de la croissance du village.
En 1887, l’archevêque d’Ottawa confie la paroisse Notre-Dame-de-Lourdes de Cyrville aux Montfortains. Quatre ans plus tard, les pères font appel aux Filles de la Sagesse (FDLS) pour prendre en charge l’entretien de leur scolasticat-noviciat, de même que la direction de l’école paroissiale. C’est ainsi que le 18 août 1891, trois religieuses viennent s’installer à Cyrville où vivent une centaine de familles. Rien n’est prêt pour les recevoir. Elles logent au presbytère une quinzaine de jours, puis louent une petite maison au cœur du village. Les classes débutent la semaine suivante.
Les FDLS font rapidement l’acquisition d’un terrain, devant l’église, afin d’y faire construire un couvent. Avec l’aide des habitants qui prêtent chevaux et charrettes, elles emménagent le 9 janvier 1892. En plus de faire la classe aux garçons et filles de l’école paroissiale, les sœurs accueillent aussi quelques pensionnaires. Une mesure nécessaire pour parvenir à boucler leur budget. En 1894, après avoir été incendiée, l’école paroissiale est reconstruite sur le terrain des Filles de la Sagesse. Elle est alors fréquentée par une quarantaine d’enfants.
En 1916, c’est au tour du couvent des religieuses d’être la proie des flammes. Incertaine de son avenir à Cyrville, la congrégation ne fait pas reconstruire. Pendant quatre ans, les sœurs louent plutôt une maison et continuent d’enseigner aux jeunes du village. Les FDLS quittent Cyrville à l’été 1920.