• Sr Simonne Gaumond (Georges-Marie du Sacré-Cœur), directrice de l’école Montfort, guide une élève au centre de ressources. Ottawa, Ontario, 1973.

  • Corps professoral de l’école Montfort. Assise au centre, Sr Thérèse Gibeault (Adeline de la Trinité), directrice. Ottawa, Ontario, 1966-1967. (Photo : Marcil Champlain)

  • Sr Bernadette Paquette (Bernadette-Marie de l’Incarnation) dans sa classe. École Montfort, Ottawa, Ontario, 1967-1968.

  • Chorale de l’école Montfort dirigée par Jeannine Taillon, enseignante de 8e année. Ottawa, Ontario, 1973.

  • Soirée d’adieu pour Sr Simonne Gaumond (Georges-Marie du Sacré-Cœur), directrice de l’école Montfort depuis 1967. Ottawa, Ontario, 1979.

École Montfort (rue Sladen)

THÉMATIQUE
Éducation

MILIEU D’APOSTOLAT
École primaire

ENGAGEMENT
1959 – 1979

LIEU
CANADA  |  Ontario  |  Ottawa

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HISTORIQUE DE L’ENGAGEMENT

Eastview, l’actuel quartier Vanier d’Ottawa, n’échappe pas au baby-boom de l’après-guerre. Dans les années 1950, la ville regroupe l’une des plus importantes concentrations de francophones dans la grande région d’Ottawa. Les écoles primaires se multiplient. Le mouvement d’affirmation des francophones amorcés après la guerre, culmine dans les années 1960. La ville d’Eastview prend alors le nom de Vanier, en l’honneur de Georges Vanier, premier gouverneur général du Canada d’origine canadienne-française.

À la fin des années 1950, l’école primaire Notre-Dame, sur la rue Centre, se révèle trop petite. Une nouvelle école plus vaste, dotée des équipements et des ressources nécessaires aux nouvelles réalités du milieu scolaire, doit être construite. Le conseil scolaire accepte d’ériger une nouvelle bâtisse tout juste derrière l’école Notre-Dame, sur la rue Sladen. En septembre 1959, élèves et enseignants déménagent dans la nouvelle école Montfort, dont la direction est confiée aux Filles de la Sagesse (FDLS).

Garçons et filles se divisent alors en 15 classes, de la 1re à la 8e année. Toutefois, les inscriptions augmentent sans cesse : en 1964, l’école accueille près de 700 élèves répartis en 23 classes. Au fil des ans, le corps enseignant de Montfort compte tout au plus deux ou trois FDLS. Les autres classes sont confiées à un personnel laïque de plus en plus nombreux. En 1967, afin de donner un peu plus d’espaces aux occupants de l’école, la commission scolaire annexe l’ancienne école Notre-Dame et installe quatre « portatives » dans la cour d’école. Deux de ces installations temporaires servent de bibliothèque, les autres hébergent des classes. Ce n’est qu’en 1973, qu’une nouvelle aile – avec gymnase – sera ajoutée afin de relier les deux écoles.

Sous la direction de Sr Simonne Gaumond (Georges-Marie du Sacré-Cœur), nommée en septembre 1967, l’école Montfort s’engage dans un renouveau pédagogique. Elle devient la première école de l’Ontario à implanter les méthodes actives qui délaissent le cours magistral au profit d’une approche qui permet à l’élève de construire son savoir à l’aide d’activités variées. À cette époque, les élèves de Montfort font aussi parler d’eux dans les journaux locaux en remportant les honneurs dans des compétitions sportives et des concours littéraires.

En 1972, Sr Simonne Gaumond se retrouve seule religieuse en poste. Elle se retire en juin 1979. Au total, 13 Filles de la Sagesse ont veillé sur l’éducation des élèves de Montfort.

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