• L’arrivée en voiture des FDLS à l’école La Résurrection. Sturgeon Falls, Ontario, vers 1960.

  • Sr Fernande Albert (Jeanne-Marie de l’Assomption) avec quelques élèves de 6e année. École La Résurrection, Sturgeon Falls, Ontario, 1954-1955.

  • Sr Louise Léger (Louise-Thérèse de l’Incarnation) dehors avec de jeunes élèves de l’école La Résurrection. Sturgeon Falls, Ontario,1958.

  • Sr Albertine Brazeau (Omer de l’Eucharistie) avec de grandes filles de l’école La Résurrection. Sturgeon Falls, Ontario, vers 1955.

  • L’école La Résurrection peu après son ouverture en 1952. Sturgeon Falls, Ontario.

École La Résurrection

THÉMATIQUE
Éducation

MILIEU D’APOSTOLAT
École primaire

ENGAGEMENT
1952 – 1974

LIEU
CANADA  |  Ontario  |  Sturgeon Falls (Nipissing Ouest)

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HISTORIQUE DE L’ENGAGEMENT

Au début des années 1940, la situation économique plutôt difficile de Sturgeon Falls entraîne le départ de plusieurs familles. Chez les francophones, qui forment alors 80 % de la population, les inscriptions scolaires chutent de 1075, en 1940, à 840, en 1943. Néanmoins, comme partout au Canada, Sturgeon Falls n’échappe pas au baby-boom de l’après-guerre. Un besoin pour l’ajout d’écoles primaires francophones se fait sentir dès le début des années 1950.

C’est dans ce contexte que le conseil scolaire des écoles séparées accepte de construire un nouvel établissement dans la jeune paroisse de la Résurrection, au sud de la voie ferrée. Il en confie la direction aux Filles de la Sagesse (FDLS), éducatrices à Sturgeon Falls depuis 1904. Lors de la rentrée de 1952, 215 garçons et filles, franchissent les portes de l’école élémentaire La Résurrection. Outre la directrice, Sr Paulette Chevrier (Rose de l’Assomption), deux religieuses enseignantes et trois institutrices laïques composent le personnel.

À cette époque, le clergé catholique ne voit pas d’un bon œil la mixité scolaire. En conséquence, à la suite d’un agrandissement devenu nécessaire, le bâtiment est divisé en deux en janvier 1956 : d’un côté, l’école La Résurrection continue d’accueillir les filles sous la direction des FDLS, alors que de l’autre, les garçons se retrouvent désormais à l’école Saint-Jean-Baptiste-de-La-Salle dirigée par les Frères des Écoles chrétiennes. Comme ailleurs au pays, le vent de la laïcisation fait son chemin dans le système éducatif ontarien. En 1963, Sr Marie-Andrée Lafleur (Chantal de l’Immaculée) cède sa place à un directeur laïque, Gérald Deschamps, et l’école La Résurrection redevient mixte. Quelques FDLS continuent d’y enseigner jusqu’en 1974.

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