Tulay Minglanilla

THÉMATIQUE
Éducation  |  Pastorale et liturgie  |  Service social

MILIEU D’APOSTOLAT
Mission outre-mer

ENGAGEMENT
1997 – 2000

LIEU
OUTRE-MER  |  Philippines  |  Cebu

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HISTORIQUE DE L’ENGAGEMENT

En 1986, les Montfortains de Manille accueillent la supérieure générale des Filles de la Sagesse (FDLS), Sr Ines Lanzanova (Ines Maria dell’Eucaristia), et la conseillère canadienne Sr Lucille Deschênes (Lucille de l’Immaculée), en tournée en Asie. Les pères aimeraient bien voir les FDLS s’installer dans le Grand Manille pour former de jeunes Philippines à la vie religieuse et pour travailler en pastorale. Dans un premier temps, le conseil général refuse et les deux candidates qui aspirent à devenir FDLS prennent le chemin de la Papouasie-Nouvelle-Guinée (PNG). Les Montfortains persistent dans leur demande. En mars 1988, deux supérieures du Canada, Sr Gisèle Lambert (Gisèle du Précieux-Sang) et Sr Fernande Dionne (Marie-Alphonse du Christ), visitent à leur tour les Philippines et font un rapport cette fois-ci favorable à l’implantation. Les FDLS du Canada se voient donc confier la responsabilité de cette région. Dans ce pays à majorité catholique, le principal objectif de la présence des religieuses sera de faire connaître la spiritualité montfortaine et d’offrir une formation à d’éventuelles candidates à la vie religieuse.

En octobre 1989, les FDLS fondent la maison Maria Luisa, dans une banlieue du Grand Manille. Quelques années plus tard, en juin 1991, elles ouvrent une deuxième maison, Wisdom House, rue Carriedo. La troisième communauté FDLS des Philippines s’implante à l’extérieur de la capitale, sur la petite île de Cebu, dans une paroisse montfortaine. À partir de 1997, la maison de Tulay Minglanilla permet aux novices et aux junioristes FDLS de faire une insertion apostolique dans un milieu défavorisé. Sr Monique Potvin (Monique de Jésus-Sagesse), enseignante, devient la première supérieure de la petite communauté composée de Sr Nancy David, une Philippine, et de Sr Adorcinda Parra Romero, une Colombienne. Toutes trois doivent d’abord apprendre le cebuano, la langue locale. Dès qu’elles en maîtrisent quelques rudiments, elles s’empressent d’aller vers la population. Comme dans les autres maisons, elles encadrent des groupes de la Légion de Marie, un mouvement de dévotion à la Vierge très populaire aux Philippines dont les membres se dévouent dans leur communauté. Elles font aussi des visites à domicile aux familles démunies et leur distribuent des biens de première nécessité. Petit à petit, les sœurs et les novices s’engagent dans l’enseignement du catéchisme à l’école publique, puis dans l’éducation des tout-petits au jardin d’enfance.

Seule une autre Canadienne œuvre à Cebu : Sr Jeanne Lavallée (Danielle de l’Enfant-Jésus), infirmière auxiliaire et ex-missionnaire d’Afrique, vient remplacer Sr Monique pendant un congé en 1999. Elle en profite pour enseigner le tricot aux femmes intéressées. Sr Monique Potvin quitte Cebu de façon définitive en 2000.

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