• Le sanatorium Saint-Jean au bord du lac Macamic. Macamic, Québec, vers 1950. (Photo : Studio Makamik, J. Vic Pelletier)

  • Un médecin installe un soluté, sous l’œil d’une infirmière FDLS. Sanatorium Saint-Jean, Macamic, Québec, 1955.

  • La buanderie du sanatorium. Sanatorium Saint-Jean, Macamic, Québec, 1963.

Sanatorium Saint-Jean / Centre hospitalier Saint-Jean

THÉMATIQUE
Santé

MILIEU D’APOSTOLAT
Hôpital général  |  Sanatorium

ENGAGEMENT
1950 – 1980

LIEU
CANADA  |  Québec  |  Macamic

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HISTORIQUE DE L’ENGAGEMENT

Dans la foulée de la fondation de l’hôpital Saint-Sauveur à Val-d’Or, les Filles de la Sagesse (FDLS) répondent à l’appel de l’évêque d’Amos en 1950 pour un sanatorium sur les rives du lac Macamic, aux confins de l’Abitibi. Soutenu par l’industrie forestière et laitière, le village de Macamic ne compte alors que 1000 habitants : un milieu qui ne peut guère répondre aux besoins en personnel du sanatorium Saint-Jean. Huit religieuses, dont cinq infirmières, prennent en charge la régie interne de ce nouvel établissement de quelque 200 lits, subventionné par le gouvernement provincial.

Les autorités de la congrégation confient le démarrage de l’œuvre à une gestionnaire hospitalière d’expérience, Sr Jeanne Dublé (Marie-Ambroise), alors supérieure de l’hôpital Sainte-Justine. Les premiers malades emménagent en novembre dans ce vaste édifice étagé, typique des sanatoriums de l’époque avec ses grandes galeries de cure. Plus de 250 patients reçoivent des soins dès la première année. La tuberculose frappe alors des victimes de tous âges, tant parmi la population blanche qu’autochtone de la région. Outre les soins infirmiers et l’accompagnement en fin de vie, les FDLS supervisent les longues heures de cure silencieuse au grand air. Elles encadrent aussi une panoplie d’activités de loisirs et d’évangélisation, afin de meubler les longs séjours des patients.

Durant les années 1950, le dépistage, la prévention ainsi que l’usage de la streptomycine — un nouvel antibiotique — entraînent le recul de la tuberculose. Un département de soins prolongés ouvre ses portes en 1967. En 1975, le sanatorium devient un établissement public pour le soin des malades chroniques et des maladies respiratoires, le centre hospitalier Saint-Jean. Trois ans plus tard, le centre admet les premières personnes atteintes de maladie mentale. Les FDLS quittent Macamic en 1980.

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