• Sr Paulette Chevrier (Rose de l’Assomption) dans sa classe. Kungim, Papouasie-Nouvelle-Guinée, 1973.

  • Sr Virginia McCluskey (Mary-Virginia of the Cross) anime le Women’s Club de Kungim. Papouasie-Nouvelle-Guinée, vers 1980.

  • Sr Doris Rodier (Henri-Marie de la Purification) soigne un enfant au Health Sub-Centre de Kungim. Papouasie-Nouvelle-Guinée, vers 1980.

Mission montfortaine de Kungim

THÉMATIQUE
Éducation  |  Pastorale et liturgie  |  Santé  |  Service social

MILIEU D’APOSTOLAT
Mission outre-mer

ENGAGEMENT
1971 – 1988

LIEU
OUTRE-MER  |  Papouasie-Nouvelle-Guinée  |  Kungim

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HISTORIQUE DE L’ENGAGEMENT

En 1956, les Montfortains canadiens prennent en charge un territoire de mission en Papouasie–Nouvelle-Guinée (PNG). La Western Province, surnommée la « province oubliée », englobe de vastes étendues de jungle et de marécages inhospitaliers à la frontière de la Papouasie indonésienne. Le fleuve Fly et ses affluents forment alors le seul réseau de transport de la région. Une population clairsemée vit dans des villages isolés au cœur de la brousse. On y parle plus d’une cinquantaine de langues! À l’arrivée des missionnaires, les habitants n’ont bien souvent jamais vu de personne à la peau blanche. En 1958, les Montfortains installent leur premier poste dans le nord de la province, au cœur du petit port fluvial de Kiunga. À la demande des pères, les Filles de la Sagesse (FDLS) du Canada acceptent la responsabilité de la région. Elles débarquent à Kiunga en 1961 et de là, rayonnent sur un vaste territoire.

Au début des années 1960, les FDLS de Matkomnai réalisent les premières visites médicopastorales à Kungim, un village de l’ethnie yongom dans le nord de la province. Comme à Bosset, des missionnaires catholiques hollandais avaient déjà fréquenté l’endroit par le passé et laissé derrière eux une petite communauté catholique. En 1966, les Montfortains décident de s’installer à demeure à Kungim. Ils commencent les travaux d’infrastructures pour la piste d’atterrissage et les bâtiments de la mission. Dans un premier temps, des missionnaires laïques se joignent au père montfortain. Lors du départ de trois de ces missionnaires et du curé en août 1971, Sr Reina Deschamps (Alice de Saint-Gérard), enseignante, s’offre pour prêter main-forte aux infirmières et au frère montfortain restés sur place. En janvier de l’année suivante, Sr Imelda Benoît (Imelda de Saint-François), enseignante elle aussi, la rejoint pour la rentrée scolaire.

Au fil des ans, certaines infirmières FDLS viennent aussi en renfort. Lorsque le pays accède à l’indépendance, en 1975, l’éducation passe aux mains des Papouasiens. Les FDLS se tournent dès lors vers le travail sociopastoral, surtout auprès des filles et des femmes de Kungim et des villages voisins pour la couture, l’agriculture, la préparation aux sacrements et la pastorale.

Pour les FDLS, ce poste demeure modeste, pas plus d’une à trois religieuses y sont en service à la fois. Elles jettent néanmoins les bases d’engagements durables en éducation, en santé, en travail social et en pastorale. Sr Cécile Coulombe (Monique-Marguerite), qui travaille avec les jeunes filles, sera la dernière FDLS à se retirer à la fin de 1988, alors que la congrégation papouasienne des Handmaids of Our Lord, appelée aussi Ancilla Domini Sisters, vient prendre la relève.

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