• Façade du juniorat Marie-Reine-des-Cœurs. À l’avant plan, la section réservée aux Filles de la Sagesse depuis 1921. Papineauville, Québec, 1935.

  • Infirmière diplômée de l’hôpital Sainte-Justine, Sr Fleurette Hamelin (Claude de la Croix) veille sur la santé des Montfortains et de leurs élèves de 1944 à 1948. Juniorat Marie-Reine-des-Cœurs, Papineauville, Québec.

  • Sr Lucille Bouchard (Hildegarde de la Passion) et Sr Alice Michaud (Marie-Edmond de Jésus) extraient la crème du lait produit sur la ferme du séminaire Montfort. Papineauville, Québec, vers 1960. (Photo : Office provincial de publicité, Québec)

  • Une séance de raccommodage en plein air. Séminaire Montfort, Papineauville, Québec, vers 1960.

  • Pendant 25 ans, Sr Georgette Plouffe (Louise-Germaine) a cousu de nombreuses soutanes pour les montfortains. Elle est accompagnée de Sr Monique Pearson (Théophile de la Nativité), sacristine de 1964 à 1972. Papineauville, Québec, vers 1970.

Juniorat Marie-Reine-des-Cœurs / Séminaire Montfort

THÉMATIQUE
Service de soutien

MILIEU D’APOSTOLAT
Maison de formation religieuse  |  Résidence montfortaine

ENGAGEMENT
1908 – 1972

LIEU
CANADA  |  Québec  |  Papineauville

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HISTORIQUE DE L’ENGAGEMENT

En 1906, les Filles de la Sagesse (FDLS) prennent en charge l’école paroissiale de Papineauville en Outaouais. À la même époque, les Montfortains achètent une grande ferme à l’extérieur du village pour y transférer leur petite école apostolique, alors logée à l’orphelinat d'Huberdeau. Les pères souhaitent offrir le cours secondaire à des jeunes attirés par la vie religieuse dans un cadre bucolique, en bordure de la rivière des Outaouais. À l’été 1908, les Montfortains s’installent de façon provisoire dans une maison de bois attenante au chantier du nouvel établissement.

Une seule FDLS, Sr Valentine Picard (Hermeland), arrive en renfort pour veiller aux travaux ménagers des Montfortains. Le soir venu, Sr Valentine rejoint ses collègues enseignantes au village. Avec l’arrivée des premiers élèves, deux autres religieuses viennent s’occuper du « vestiaire », c’est-à-dire de tout l’entretien des vêtements. À la fin septembre, Sr Cécile Huré (Augustin des Anges) prend la tête d’une communauté de cinq FDLS. Elles emménagent dans le juniorat Marie-Reine-des-Cœurs, à peine achevé.

Bon an mal an, une douzaine de FDLS s’affairent à fournir les services ménagers à près de 200 personnes, Montfortains et étudiants. Sur une base quotidienne, les religieuses planifient et préparent les repas, cousent, lavent, repassent et raccommodent linge et vêtements. De plus, elles tiennent une infirmerie et assurent le rôle de sacristine à la chapelle du juniorat. Un travail colossal! En 1949, le juniorat prend le nom de Séminaire Montfort, un changement d’appellation qui ne modifient en rien les tâches des FDLS. Afin de venir en aide aux sœurs débordées par la hausse constante des élèves, les Montfortains embauchent une première employée laïque aux cuisines. Au début des années 1960, les FDLS ont chaque jour plus de 250 personnes à nourrir!

Avec la construction d’un nouveau séminaire en 1964, une dizaine de jeunes religieux en provenance du scolasticat d’Eastview s’ajoutent aux pensionnaires pour leurs années de philosophie. Ce réaménagement permet aux FDLS d’obtenir une résidence à l’extérieur du séminaire, mais il entraîne un surplus de travail. Dans la foulée de la réforme du système d’éducation au Québec, les Montfortains acceptent d’accueillir des classes de la nouvelle école secondaire régionale en 1967. Deux FDLS se joignent alors à l’équipe enseignante. Cette même année, les bâtiments sont vendus à la commission scolaire régionale de Papineau. Les Montfortains louent toutefois certains de leurs anciens locaux jusqu’en 1972, date de la fermeture du séminaire. Les sœurs affectées aux services généraux quittent Papineauville cette année-là, mais quatre FDLS enseignantes demeurent sur place. La communauté fermera ses portes en 1985.

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