• Graduation de l’école d’infirmières auxiliaires de l’hôpital Saint-Sauveur. Val-d’Or, Québec, 1957.

  • Sr Sylvie Bélanger (Jacinthe-Marie de Jésus), une des premières étudiantes de l’école d’infirmières auxiliaires, durant son stage d’obstétrique. Hôpital Saint-Sauveur, Val-d’Or, Québec, 1956-1957.

École de gardes-malades auxiliaires Notre-Dame-de-la-Sagesse

THÉMATIQUE
Éducation  |  Santé

MILIEU D’APOSTOLAT
École de sciences infirmières  |  Hôpital général

ENGAGEMENT
1956 – 1972

LIEU
CANADA  |  Québec  |  Val-d'Or

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HISTORIQUE DE L’ENGAGEMENT

Dans la foulée de l’ouverture de l’hôpital Saint-Sauveur à Val-d’Or, les autorités des Filles de la Sagesse (FDLS) souhaitent fonder une école d’infirmières auxiliaires afin d’offrir une formation professionnelle de base tant aux jeunes filles de la région qu’aux jeunes professes FDLS. L’école Notre-Dame-de-la-Sagesse accueille ses premières étudiantes le 11 février 1956 sous la direction de Sr Lucille Soucisse (Marie-Bernard du Divin-Cœur), détachée de l’hôpital Sainte-Justine. Les candidates doivent avoir terminé leur 9e année avant d’entreprendre ce cours de 18 mois donné par des infirmières autorisées, des techniciennes diplômées et les médecins de l’hôpital. Le programme regroupe 250 heures de théorie et une centaine d’heures de cours pratique, sans compter les longues heures de stage dans les différents services de cet établissement d’une centaine de lits.

Le travail ne manque pas pour les étudiantes de l’école Notre-Dame-de-la-Sagesse. En effet, l’hôpital, qui dessert tout l’arrière-pays de Val-d’Or, est souvent rempli au maximum de sa capacité. En 1958, afin de pallier la pénurie d’espace, deux maisons offertes par le gouvernement provincial sont déménagées sur le terrain de l’hôpital pour servir de résidence aux religieuses, aux étudiantes et aux employées. Ce réaménagement ne suffit pas à régler l’engorgement de Saint-Sauveur. Si les religieuses et leurs étudiantes gagnent en qualité de vie, l’école doit cependant limiter les admissions annuelles à une vingtaine à cause de l’étroitesse des lieux d’apprentissage.

Dans les années 1960, la formation subit de profondes modifications. Les heures de théorie triplent presque et, à partir de 1964, la direction prolonge le programme à deux ans. Les diplômées doivent dorénavant réussir un examen provincial. L’année suivante, l’école admet des hommes pour la première fois. Avec la réforme du système d’éducation québécois, une grande réflexion sur l’enseignement des sciences infirmières s’engage à travers la province. À la fin de la décennie, les autorités entament le transfert de la formation des infirmières auxiliaires vers le cégep de Rouyn-Noranda. En 1969, Sr Jeannette Roy (Élisabeth-Marie de la Sagesse) partage son temps entre l’école des FDLS et le cégep. Elle sera la dernière directrice FDLS de l’école pour l’année 1970-1971. L’école Notre-Dame-de-la-Sagesse cesse ses activités en 1972 après avoir formé plus de 280 auxiliaires.

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