Centre marial montfortain
THÉMATIQUE
Service de soutien
MILIEU D’APOSTOLAT
Maison de retraites fermées | Résidence montfortaine
ENGAGEMENT
1961 – 1985
LIEU
CANADA | Québec | Montréal
Voir sur une carte
HISTORIQUE DE L’ENGAGEMENT
À la fin des années 1940, les Montfortains projettent de faire construire à Montréal un sanctuaire dédié à Marie Reine des Cœurs, une dévotion chère à leur fondateur. Ce vaste complexe comprendra un sanctuaire, une maison de retraites fermées avec une hôtellerie de plus de 100 chambres, une résidence pour les pères et les frères, les bureaux de la revue, une librairie ainsi que le siège de l’administration provinciale. En 1952, les Montfortains arrêtent leur choix sur un terrain dans l’est de Montréal, sur la rue Sherbrooke. Les travaux commencent en 1959. Les prêtres célèbrent leur première messe au sanctuaire lors de la nuit de Noël 1960.
En janvier 1961, trois Filles de la Sagesse (FDLS), soutenues par des aides laïques, prennent en charge l’organisation matérielle de tout l’établissement. Du côté de l’hôtellerie, les FDLS voient à la cuisine, à la buanderie et aux travaux ménagers. Elles font de même chez les Montfortains, en plus de s’occuper de la sacristie du sanctuaire. Certaines sœurs, infirmières de profession, offrent aussi des soins de santé aux pères et aux frères. Sr Jeanne Charlebois (Jeanne de l’Annonciation) quitte la maison de retraites fermées de Drummondville afin de diriger la nouvelle communauté qui compte déjà huit sœurs en fin d’année. En effet, les retraites connaissent alors un dernier sursaut de popularité au Québec. Pour les seules retraites du carême 1961, le Centre marial montfortain attire 1200 personnes. Prédications, eucharisties et prières dirigées composent le programme de ces journées de recueillement offertes tant aux hommes qu’aux femmes. C’est la supérieure FDLS qui dirige le secteur des retraites du côté des femmes.
Cependant, dès la fin de la décennie, le mouvement des retraites s’essouffle considérablement. Le Centre marial montfortain se replie sur les activités du sanctuaire et l’accueil des pèlerins. Compte tenu du vieillissement de ses membres, les Filles de la Sagesse se retirent en 1985. Des religieuses assurent néanmoins un service de couture et de buanderie encore un certain temps. Sr Brigitte Langlois (René du Précieux-Sang) continuera aussi de venir prodiguer des soins de santé aux Montfortains pendant quelques années.