• Sr Violaine Gagnon (Violaine-Marie), fondatrice et directrice du Centre d’écoute et de références Halte Ami (CÉRHA), de 1987 à 2011, à son bureau de l’UQÀM. Montréal, Québec, 2011.

  • Sr Violaine Gagnon (Violaine-Marie), deuxième à partir de la droite, et son équipe accueillent le député André Boulerice, troisième à partir de la droite, dans les locaux du Centre d’écoute et de références Halte Ami (CÉRHA) à l’UQÀM. Montréal, Québec, 1995.

  • Sr Brigitte Michaud (Monique de l’Assomption), réceptionniste et commissaire à l’assermentation, au Centre d’écoute et de références Halte Ami (CÉRHA) de l’UQÀM. Montréal, Québec, 2011.

  • Une affiche du Centre d’écoute et de références Halte Ami (CÉRHA) de l’UQÀM, fondé par Sr Violaine Gagnon (Violaine-Marie) en 1987. Montréal, Québec, 2011.

Centre d’écoute et de références Halte Ami

THÉMATIQUE
Service social

MILIEU D’APOSTOLAT
Organisme communautaire

ENGAGEMENT
1987 – 2013

LIEU
CANADA  |  Québec  |  Montréal

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HISTORIQUE DE L’ENGAGEMENT

En 1983, la congrégation des Filles de la Sagesse (FDLS) nomme Sr Violaine Gagnon (Violaine-Marie) responsable de l’éveil vocationnel pour la région de Montréal. Infirmière autorisée, de retour d’un service d’une dizaine d’années en Papouasie-Nouvelle-Guinée (PNG), Sr Violaine fréquente avec plaisir les milieux jeunesse pour les besoins de son travail. En arpentant les corridors de l’Université du Québec à Montréal (UQÀM), elle remarque toutefois l’anxiété et le stress sur les visages et dans les attitudes de la foule étudiante : un contraste frappant pour elle par rapport à la joie de vivre et à la nonchalance des jeunes de PNG. Avec la participation d’une diplômée de l’UQÀM et d’un Frère de Saint-Gabriel (FSG), Sr Violaine met alors sur pied un centre d’écoute et de références afin de répondre aux besoins de la population universitaire en matière de santé, de santé mentale, d’orientation et d’information.

Le Centre d’écoute et de références Halte Ami (CÉRHA) ouvre ses portes en septembre 1987, dans un petit local prêté par les services communautaires de l’UQÀM. Le centre compte à ses débuts deux personnes salariées, dont Sr Violaine, directrice, et deux bénévoles. Il ne s’agit pas d’offrir de la thérapie, mais de faire de l’écoute active en face à face, d’accueillir et de diriger la clientèle vers les ressources adéquates. Les services sont gratuits, anonymes et confidentiels. Le CÉRHA organise aussi des kiosques de sensibilisation et des conférences sur des sujets comme la prévention du suicide et la gestion du stress. Les congrégations des FDLS et des FSG subventionnent l’initiative, parrainée par le CLSC Centre-ville. Au fil des ans, d’autres sources de financement s’ajouteront.
Au début des années 1990, dans le cadre de ses études de maîtrise en psychosociologie, Sr Violaine développe un programme de formation de 60 heures en écoute active et en relation d’aide pour les bénévoles du centre. En 1991, le CÉRHA s’incorpore pour devenir un organisme de bienfaisance. À la fin de la décennie, les préoccupations psychosociales se diversifient. L’intégration des étudiants issus de l’immigration, les problèmes de dépendance, la sexualité ou encore la violence deviennent des axes de sensibilisation.

En 2011, Sr Violaine passe le flambeau à une directrice laïque. Le CÉRHA est en pleine santé avec une douzaine d’employés et près de 150 bénévoles. D’autres FDLS ont aussi donné du temps au centre. Sr Brigitte Michaud (Monique de l’Assomption), entre autres, a été réceptionniste et même commissaire à l’assermentation à raison de deux jours semaine, pendant une quinzaine d’années. En 2020, le CÉRAH poursuit toujours sa mission.

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