St. Mary Gate of Heaven School

THÉMATIQUE
Éducation

MILIEU D’APOSTOLAT
École primaire  |  École secondaire

ENGAGEMENT
1905 – 1949

LIEU
ÉTATS-UNIS  |  New-York  |  Ozone Park

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HISTORIQUE DE L’ENGAGEMENT

En août 1904, l’évêque de Brooklyn confie la paroisse d’Ozone Park aux Montfortains. Le nouveau curé entend ouvrir des écoles pour filles et garçons dans ce quartier d’immigrants, situé dans l’arrondissement de Queens à New York. Les Filles de la Sagesse (FDLS) arrivent bientôt en renfort. La fermeture de leurs écoles en France, dans la foulée des lois anticléricales votées l’année précédente, met en disponibilité du personnel enseignant. En novembre, cinq FDLS débarquent de France, et trois autres, du Canada; toutes sont Françaises.

Dès janvier 1905, les FDLS inaugurent leur pensionnat Our Lady of Wisdom, alors que quelques religieuses sont désignées pour l’école paroissiale. Sr Marie McLaughlin (Marie-Thérèse du Carmel), une native d’Ottawa pour qui la langue anglaise n’a pas de secret, et Sr Anne Marie Laduré (Aimée de Saint-Gérard), accueillent tant bien que mal la quinzaine d’enfants qui se présentent dans le local commercial sans mobilier, loué pour l’occasion. L’école St. Mary Gate of Heaven fait ses premiers pas. En septembre, le sous-sol de la nouvelle église accueille trois classes élémentaires, mais il faut attendre la rentrée 1907 pour que les Montfortains inaugurent une école en bonne et due forme, à l’arrière de leur presbytère. Les FDLS enseignent alors à cinq classes.

À Ozone Park comme ailleurs aux États-Unis, le personnel qualifié anglophone ou bilingue manque cruellement : en 1909, une seule FDLS possède un brevet valide pour l’État de New York; les autres enseignent tout en étudiant le soir et les fins de semaine. Avec les années, des professes canadiennes et américaines diplômées se joignent à l’équipe. L’œuvre connaît alors un développement considérable. En 1923, elles sont une douzaine d’enseignantes FDLS, épaulées par des laïques, pour près de 1000 élèves répartis dans 21 classes. C’est un sommet pour la période dans un édifice maintenant plein à craquer. Par la suite, l’étroitesse des locaux force les autorités à limiter le nombre de classes à 16, pour 750 élèves. Les sœurs de l’école paroissiale doivent s’armer de patience. En effet, le curé montfortain n’autorise la construction d’un bâtiment moderne et plus spacieux qu’après le transfert de l’œuvre à la nouvelle province FDLS des États-Unis à la fin de 1949.

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