• Le sanatorium Saint-Georges après l’agrandissement de 1949. Mont-Joli, Québec.

  • Une galerie de cure. Sanatorium Saint-Georges, Mont-Joli, Québec, 1955.

  • L’heure de la prière avec Sr Rachel Allard (Marie-Vianney), infirmière. Sanatorium Saint-Georges, Mont-Joli, Québec, vers 1955.

  • Des Autochtones au réfectoire avec Sr Marguerite Ranger (Mathilde du Saint-Sacrement). Sr Mathilde a travaillé près de 25 ans au sanatorium Saint-Georges avec les personnes souffrant de tuberculose. Mont-Joli, Québec, vers 1960.

  • L’équipe soignante attend l’arrivée de patients psychiatrisés. Sanatorium Saint-Georges, Mont-Joli, Québec, vers 1955.

Sanatorium Saint-Georges / Hôpital de Mont-Joli

THÉMATIQUE
Santé

MILIEU D’APOSTOLAT
Sanatorium

ENGAGEMENT
1939 – 1992

LIEU
CANADA  |  Québec  |  Mont-Joli

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HISTORIQUE DE L’ENGAGEMENT

En 1938, Georges-Henri De Champlain, promoteur d’un sanatorium à Mont-Joli, et les Oblats de Marie-Immaculée qui desservent la paroisse de l’endroit, approchent les Filles de la Sagesse (FDLS) afin de leur confier la régie interne du futur établissement. À la suite de négociations, la congrégation accepte de fournir huit religieuses, dont trois infirmières licenciées. Elles prennent alors la tête des soins infirmiers, des services de soutien et des ressources humaines. En juillet 1939, les religieuses et leurs premiers patients emménagent dans une construction moderne, typique des sanatoriums de l’époque : un édifice étagé bâti sur le long, doté de grandes galeries de cure et éloigné de la pollution urbaine. Érigé sur une colline, le sanatorium de 265 lits domine l’estuaire du Saint-Laurent.

Dès la première année, les FDLS soignent près de 600 personnes, dont la majorité dépend de l’assistance publique. La tuberculose frappe des victimes de tous âges, tant parmi la population blanche qu’autochtone de la région. La fatigue due à l’importante charge de travail et le contact étroit avec les personnes infectées entraînent parfois la contamination des religieuses. À partir de 1949, des agrandissements viennent plus que doubler la capacité d’accueil du Saint-Georges, pour une vingtaine de religieuses en service. Outre les soins infirmiers et l’accompagnement en fin de vie, les FDLS supervisent les longues heures de cure silencieuse au grand air. Elles encadrent aussi une panoplie d’activités de loisirs et d’évangélisation, afin de meubler les séjours des patients qui se prolongent pendant des mois, voire des années.

En 1955, le recul de la tuberculose amène de nouvelles clientèles au Saint-Georges. Le sanatorium accueille ses premiers patients psychiatrisés venus de l’hôpital Saint-Michel-Archange de Québec. Des religieuses infirmières spécialisées en psychiatrie se joignent à l’équipe. Six ans plus tard, le sanatorium ouvre un département pour les malades chroniques. À la fin des années 1960, les FDLS ne sont plus qu’une quinzaine et cèdent leurs postes à des cadres laïques. Elles quittent alors leur résidence au sanatorium pour s’installer en ville. Les religieuses s'engagent aussitôt dans les paroisses Sainte-Bernadette-Soubirous et Notre-Dame-de-Lourdes. En 1971, Saint-Georges devient un établissement public de soins généraux, l’Hôpital de Mont-Joli. Sr Marie-Anna Saint-Laurent (Arthur du Calvaire), infirmière auxiliaire aux soins prolongés, sera la dernière FDSL à quitter son poste en 1992.

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