• Sr Jeannelle Daigle (Jeanne de la Charité) et ses élèves. Éveil musical, Montréal, Québec, 1971.

  • Encouragés par Sr Marie-Jeanne Pinet (Marie-Pauline de l’Assomption), les élèves posent des questions à Jean Papineau-Couture, un musicien et compositeur québécois de renom invité par la directrice. Éveil musical, Montréal, Québec, 1978.

  • Sr Marie-Jeanne Pinet (Marie-Pauline de l’Assomption) et deux jeunes élèves de l’Éveil musical. Montréal, Québec, 1978.

  • Sr Juliette Jolicœur (Ferdinand de Montfort) surveille une activité de groupe. Éveil musical, Montréal, Québec, vers 1980.

  • Une fête en l’honneur de Sr Thérèse Mercier (Emma de Jésus) lors de son départ de l’Éveil musical. Montréal, Québec, 1987.

Éveil musical

THÉMATIQUE
Éducation

MILIEU D’APOSTOLAT
École de musique

ENGAGEMENT
1970 – 1988

LIEU
CANADA  |  Québec  |  Montréal

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HISTORIQUE DE L’ENGAGEMENT

Au milieu des années 1960, Sr Marie-Jeanne Pinet (Marie-Pauline de l’Assomption) participe de façon bénévole à la formation d’une chorale pour les jeunes de la paroisse Sainte-Catherine d’Alexandrie, dans le Centre-Sud de Montréal. Elle fait alors partie de la communauté des Filles de la Sagesse (FDLS) de Notre-Dame-de-Grâce, dans l’ouest de la ville. En 1970, les parents de ce quartier aisé demandent aux religieuses d’ouvrir une école de musique pour leurs enfants. Les revenus générés, en retour, bénéficieront à des jeunes moins nantis. Avec l’approbation du conseil provincial, Sr Marie-Jeanne accepte de relever ce défi.

Titulaire d’un diplôme supérieur en chant, d’un baccalauréat en pédagogie musicale et d’un brevet d’enseignement spécialisé en diction, phonétique et musique, Sr Marie-Jeanne a tous les outils en main pour diriger une école musicale. À l’automne 1970, elle aménage le sous-sol de la maison des FDLS à Notre-Dame-de-Grâce et ouvre les portes de l’Éveil musical. Pendant 18 ans, elle dirige ce centre d’éducation et de créativité musicale, épaulée par des enseignants laïcs et quelques compagnes FDLS. Sr Juliette Jolicœur (Ferdinand de Montfort) et Sr Thérèse Mercier (Emma de Jésus), entre autres, prennent la responsabilité de diverses tâches administratives au fil des ans. Sr Louise Forget (Louise de la Charité), alors elle-même étudiante au baccalauréat en éducation musicale, enseigne et apporte son aide pour la logistique des cours de 1970 à 1979. Le corps professoral laïque – composé d’étudiants universitaires et de diplômés – varie entre 5 et 14 selon le nombre d’élèves.

L’Éveil musical s’adresse d’abord aux élèves de 4 à 17 ans. L’école propose l’apprentissage d’une vaste gamme d’instruments : piano, orgue, violon, clarinette, flûte à bec, flûte traversière, guitare et batterie. Au-delà de la maîtrise de cet instrument, les jeunes reçoivent une formation musicale globale dans des cours de groupe adaptés à leur âge et à leur niveau. L’étude du langage musical, l’histoire de la musique et l’écriture musicale font partie de la panoplie de cours offerts. Tous les élèves font aussi l’expérience de la musique d’ensemble et participent à un concert de fin d’année. L’école reçoit par ailleurs des jeunes de niveau collégial, et même quelques adultes, pour des leçons privées.

Le succès du centre d’éducation musicale est indéniable : le nombre d’élèves passe de 40 lors de l’ouverture à 165 pour l’année scolaire 1979-1980, un sommet. Le défi d’organisation que pose un aussi grand nombre d’élèves, les hausses de salaire pour le personnel laïque et la difficulté de trouver des religieuses pour l’enseignement ou le travail administratif compliquent la vie de la directrice qui doit accepter d’accueillir moins d’élèves. En 1985, le conseil provincial annonce son intention de procéder à une fermeture progressive de l’école. La mauvaise santé de Sr Marie-Jeanne et le désir de la communauté de la côte Saint-Antoine de s’engager auprès des gens dans le besoin expliquent cette décision. L’Éveil musical ferme ses portes en mai 1988.

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