École Saint-Thomas d’Aquin
THÉMATIQUE
Éducation
MILIEU D’APOSTOLAT
École primaire | École secondaire
ENGAGEMENT
1956 – 1998
LIEU
CANADA | Ontario | Astorville
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HISTORIQUE DE L’ENGAGEMENT
Dans la deuxième moitié des années 1950, les Filles de la Sagesse (FDLS) acceptent plusieurs nouveaux engagements éducatifs en Ontario, principalement dans des secteurs où elles sont déjà bien implantées comme la région du lac Nipissing. Le village d’Astorville, au sud-est de North Bay, se trouve à moins d’une heure de Sturgeon Falls où les FDLS assurent une présence depuis 1904. En 1956, les FDLS accèdent à la requête du curé Oscar Perrier qui les demande pour une école francophone dans la paroisse Saint-Thomas d’Aquin. Les cinq religieuses s’installent dans l’ancien presbytère, situé en face du petit établissement scolaire. Elles y resteront près de 20 ans, avant d’emménager dans un nouveau couvent en 1974.
Supérieure de la petite communauté d’Astorville, Sr Marie-Anne Gariépy (Alfred de la Sagesse) prend la direction de l’école. Le 4 septembre 1956, les religieuses accueillent 140 enfants, de la 1re à la 10e année. Dès l’année suivante, compte tenu de la centralisation des écoles rurales, les autorités scolaires ajoutent deux classes à l’école Saint-Thomas d’Aquin. Au fil des ans, les inscriptions augmentent, si bien qu’en 1966, l’école compte 250 élèves répartis en 10 classes. Jamais plus de trois ou quatre, les FDLS tablent sur un personnel laïque toujours plus nombreux. Compte tenu des réformes en éducation, l’école perd toutefois sa 9ee et 10e année en 1967, au profit d’une école régionale à Corbeil, le village voisin. Quelques années plus tard, en juin 1974, Sr Germaine Ouellette (Alfred de la Visitation) cède sa place à un directeur laïque. Sr Cécile Malette (Paul de l’Eucharistie), en poste depuis 1966, sera la dernière religieuse à quitter l’école en 1998, après plus de 30 ans au service des jeunes.
À partir de la fin des années 1960, quelques FDLS obtiennent aussi des postes dans les écoles secondaires environnantes. C’est le cas de Sr Bernadette Marion (Rosalie de l’Eucharistie). Nommée supérieure de la maison en 1980, elle enseigne la musique à plus de 300 élèves de la Cité des Jeunes de North Bay jusqu’en 1994. Sr Gertrude Gareau (Gertrude-Marie de Jésus) se joint à la communauté d’Astorville en 1983, et travaille pour sa part comme coordonnatrice en catéchèse pour les écoles séparées du Nipissing. Au-delà de leur mandat éducatif, les religieuses d’Astorville s’engagent au sein de la paroisse Saint-Thomas d'Aquin, tant sur le plan social que pastoral. Cet engagement se poursuit jusqu’en 2003, alors que le conseil provincial annonce la fermeture de la maison et le retrait des sœurs.