• Les élèves de 8e année assistent à une démonstration des pompiers. École Saint-Joseph, Espanola, Ontario, 1963.

  • Les élèves de 8e année de l’école Sacré-Cœur en visite dans le secteur de la Baie Georgienne. Ontario, 1962.

  • Sr Suzanne Poulin (Suzanne du Christ-Sauveur) avec deux de ses élèves de 7e et 8e année. École Saint-Joseph, Espanola, Ontario, 1979.

École Sacré-Cœur / École Saint-Joseph

THÉMATIQUE
Éducation

MILIEU D’APOSTOLAT
École primaire

ENGAGEMENT
1961 – 1984

LIEU
CANADA  |  Ontario  |  Espanola

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HISTORIQUE DE L’ENGAGEMENT

Dans la deuxième moitié des années 1950, les Filles de la Sagesse (FDLS) acceptent plusieurs nouveaux engagements éducatifs en Ontario, principalement dans des secteurs où elles sont déjà bien implantées, comme le long de la route 17. Espanola, située à moins de trois kilomètres de cette route provinciale, n’est qu’à 20 minutes de Massey, où les FDLS se sont établies en 1958. La petite localité, dont l’économie gravite autour de l’industrie des pâtes et papiers, compte alors un peu moins de 5000 habitants. Bien qu’il y ait une forte présence francophone, Espanola affiche une majorité anglophone. Après plusieurs requêtes de la part du curé Joffre Tourigny, la congrégation accepte d’envoyer trois religieuses en août 1961.

À cette époque, Espanola possède deux écoles séparées catholiques : l’école bilingue Sacré-Cœur et l’école anglophone Saint-Joseph. Sr Bertille Larocque (Onésime-Marie), qui possède déjà plus de trente ans d’expérience dans le milieu de l’éducation, part donc de Massey pour venir prendre la direction de l’école Sacré-Cœur qui reçoit alors 400 élèves. Dès 1963, les conseils scolaires anglophone et francophone procèdent à des changements. Sr Bertille se retrouve à la tête de l’école Saint-Joseph qui accueille désormais les élèves bilingues de la 3e à la 8e année. En 1966, de nouveaux changements surviennent : l’école Saint-Joseph, désormais francophone, récupère les classes de 1re et 2e année. Une maternelle s’ajoute même à l’offre éducative. L’école se voit par ailleurs dotée d’un gymnase et d’une bibliothèque. Le nombre d’élèves est à la hausse, si bien qu’en septembre 1969, des classes mobiles s’avèrent nécessaires. Sr Pauline Bissonnette (Pauline de l’Assomption) prend la tête du petit établissement scolaire en 1970. Elle reste en poste jusqu’en juin 1976. À cette époque, entre trois et quatre sœurs travaillent en éducation comme directrice, enseignante ou bibliothécaire. Dernière FDLS employée à l’école Saint-Joseph, Sr Marie-Reine Gauthier part en 1984.

En plus de l’enseignement, les sœurs organisent diverses activités pour leurs élèves : à l’école, des concours de français ou de diction motivent les jeunes à bien parler leur langue; à l’extérieur, les mouvements jeunesse tels la Légion de Marie, Jeunesse en marche ou encore le guidisme, stimulent la pratique religieuse des enfants. Les FDLS d’Espanola s’activent aussi au sein de leur paroisse : elles donnent des leçons de chant, participent à la chorale, font de l’animation liturgique, organisent des groupes de prière et des cours de Bible, en plus de visiter les personnes âgées et malades. En 1982, la communauté d’Espanola décide de se tourner vers un projet d’ordre social et de faire de la maison un foyer d’accueil pour des personnes en situation de handicap mental. Cinq ans plus tard, le foyer Chez-Nous est transférée à Azilda et les Filles de la Sagesse se retirent d’Espanola.

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