• Religieuses et élèves devant l’école Notre-Dame-de-la-Sagesse. Sainte-Agathe-des-Monts, Québec, 1955.

  • Les fillettes de première année à l’Académie Notre-Dame-du-Sacré-Cœur. Sainte-Agathe-des-Monts, Québec, 1946.

  • Classe de dactylo. École Notre-Dame-de-la-Sagesse, Sainte-Agathe-des-Monts, Québec, 1954-1955.

  • Leçon de couture à l’école Notre-Dame-de-la Sagesse. Sainte-Agathe-des-Monts, Québec, 1958-1959.

  • Sr Liliane Prud’homme (Noëlla de la Sagesse) avec ses élèves. École Notre-Dame-de-la-Sagesse, Sainte-Agathe-des-Monts, Québec, vers 1970.

Académie Notre-Dame-du-Sacré-Cœur / École Notre-Dame-de-la-Sagesse

THÉMATIQUE
Éducation

MILIEU D’APOSTOLAT
École primaire  |  École secondaire

ENGAGEMENT
1894 – 1973

LIEU
CANADA  |  Québec  |  Sainte-Agathe-des-Monts

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HISTORIQUE DE L’ENGAGEMENT

Située sur les rives du lac des Sables, entourée de montagnes, Sainte-Agathe-des-Monts devient dès les dernières décennies du 19e siècle, un lieu de villégiature prisé. Avec l’arrivée du train en 1892, la région connaît un essor industriel et touristique considérable qui entraîne une forte croissance démographique. La petite localité s’urbanise à vue d’œil : électricité, téléphone, infrastructures et bâtiments publics, hôtels et auberges, tout contribue à faire de Sainte-Agathe-des-Monts la métropole des Laurentides. C’est dans ce contexte que l’abbé Moreau invite les Filles de la Sagesse (FDLS) à venir prendre en charge l’instruction des enfants de sa paroisse.

Sur un terrain cédé par la paroisse, les FDLS font construire à leurs frais le couvent-pensionnat Notre-Dame-du-Sacré-Cœur capable d’accueillir aussi des classes paroissiales. Le 14 septembre 1894, cinq religieuses prennent possession de la maison, dont deux sont désignées pour les classes publiques. Dès l’année suivante, 135 enfants se présentent au couvent. Les commissaires acceptent d’assumer les coûts d’une troisième classe. En 1902, l’arrivée de frères enseignants au village libère les religieuses de l’enseignement aux grands garçons. Les inscriptions continuent néanmoins d’augmenter : une quatrième, puis une cinquième classe s’ajoutent. En 1932, les FDLS inaugurent même un jardin d’enfants.

Avec la fermeture du pensionnat en 1943, le baby-boom d’après-guerre et la centralisation des écoles de rang, le nombre d’élèves à l’école publique de Sainte-Agathe-des-Monts augmente en flèche, passant de 198 à plus de 500 au début des années 1950. Même avec la reconversion des locaux dédiés aux pensionnaires, le couvent des FDLS contient avec peine tous ces enfants. Un nouvel édifice se révèle indispensable. Dès son ouverture, en septembre 1953, l’école Notre-Dame-de-la-Sagesse accueille près de 600 jeunes. Jusqu’en 1959, avec des inscriptions qui dépassent parfois les 800 élèves, le couvent des FDLS doit continuer d’héberger quelques classes faute d’espace dans la nouvelle bâtisse. Au cours de ces années, le nombre de religieuses varie peu : une directrice, une assistante et une douzaine de sœurs enseignantes forment le personnel religieux. Les effectifs laïques, en revanche, passent de 4 à 18 au cours de la décennie.

Les FDLS ont toujours démontré un réel souci pour les activités récréatives des enfants. Elles aménagent un terrain de jeu et mettent sur pied de nombreux mouvements jeunesse, telles la Croisade eucharistique ou la Jeunesse étudiante catholique (JEC). Dans les années 1950, les sœurs bonifient leur offre éducative, qui s’étend de la maternelle à la 11e année, avec l’ajout de cours ménagers, de cours d’anglais, de leçons de solfège et de chant. Les élèves plus âgées peuvent choisir la section scientifique ou commerciale. En 1955, les sœurs introduisent même des cours de diction et de culture physique.

Dans la foulée de la réforme de l’éducation lancée par l’État dans les années 1960, la commission scolaire transfère le cours secondaire à l’école Monseigneur-Bazinet, dans la paroisse voisine. Ainsi, lors de la rentrée de 1967, l’école Notre-Dame-de-la-Sagesse n’accueille plus que les élèves du primaire. Les FDLS passent le flambeau à une direction laïque en juin 1971 et la dernière sœur enseignante quitte l’école à l’été 1973.

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